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Maison

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Mortagne-sur-Gironde

La maison a probablement été construite, pour sa partie côté port, au 18e siècle. Elle apparaît sur le plan cadastral de 1832 et est alors divisée en deux logements : l'un, correspondant au rez-de-chaussée côté port, sans la porte, appartient à Nicolas Bouet, batelier ; l'autre, qui s'étend vers l'arrière et accède au port via le couloir latéral et la porte, est la propriété de Jean Marchay époux Moreau (1798-1863), qui y tient une auberge. Ayant probablement réuni les deux parties, Marchay transmet la maison et l'auberge à son gendre, Pierre Antoine Lamit (1833-1914). Fils d'un tisserand de Mirambeau, lui-même devenu maître de chai, Lamit s'est fait tonnelier et aubergiste, à la suite de son beau-père, après son mariage en 1860. En 1867, selon le cadastre, il agrandit sa propriété en achetant la grande maison voisine (aux numéros 24 et 26). En 1869, il fait réaménager l'ancienne maison de son beau-père : tout en conservant l'agencement intérieur de la partie sur le port, il en fait reconstruire la façade (qui présente d'importantes similitudes avec celle de la maison au 15 rue de l'Eglise, datée de 1857). Il agrandit par ailleurs la maison côté jardin, de manière à aligner sa façade postérieure avec celle de la maison voisine qu'il vient d'acheter, puis fait réunir ces deux façades postérieures. Après la mort de Lamit, ses biens passent à Marie-Louise Baudry-Lamit, épouse de Jean Guichamans, puis sont vendus en 1929 à Jean-Baptiste Dugoujon époux Vérat, de la minoterie Vérat voisine. La maison est aujourd'hui à nouveau séparée de celle aux numéros 24 et 26.

Périodes

Principale : 18e siècle

Principale : 3e quart 19e siècle
Dates

1869, daté par source
Auteurs Auteur : auteur inconnu
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Située en alignement sur la voie, la maison possède un jardin postérieur. Sa façade est entièrement construite en pierre de taille, sans enduit, sauf pour le rez-de-chaussée, ainsi protégé de l'inondation et de l'humidité. Un bandeau d'appui mouluré marque la séparation entre le rez-de-chaussée et l'étage, et prolonge la corniche qui, supportée par deux consoles, surmonte la porte latérale. Au-dessus, les fenêtres des étages sont réparties en deux travées. Elles possèdent un encadrement mouluré et, pour celles du premier étage, une corniche. Le sommet de la façade est marqué par une corniche à modillons et par une frise. A l'intérieur, un couloir latéral, correspondant à la porte d'entrée, dessert une pièce au rez-de-chaussée et aboutit à un escalier tournant suspendu et à jour, qui monte aux étages. Eclairé par un puits de lumière, cet escalier est en pierre de taille, avec une rampe en ferronnerie. Au-delà de la cage d'escalier, une différence de niveau et d"agencement marque la distinction entre l'avant de la maison, du 18e siècle, et l'arrière, ajouté au 19e.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Mise en oeuvre : pierre de taille
Toits
  1. tuile creuse
Étages

2 étages carrés

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à longs pans
Typologie
  1. maison attenante
Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation

  1. Representations : ornement géométrique

  2. Representations : feuillage

Précision sur la représentation :

Les consoles qui soutiennent la corniche de la porte, présentent un décor sculpté feuillagé. La frise au sommet de la façade est une suite de motifs géométriques à l'antique (une frise identique est observée dans le bourg, 15 rue de l'Eglise).

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Mortagne-sur-Gironde , 28 quai de l' Estuaire

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: la Rive

Cadastre: 1832 E 1830 et 1831, 2009 AD 611

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